« Devenons Un en ton alliance » composition de Samuel et Cyril

 

L’année 2022-2023 commence en musique avec une composition de Samuel et Cyril

DEVENONS UN EN TON ALLIANCE

 Ce résultat final a vu le jour grâce à 4 membres de l’association (Blandine, Margot, Sylvain et Emmanuel) et 1 personne extérieure (Aure) qui ont donné du temps et de la voix pour l’enregistrement.

Nous remercions également Bernadette Lopez qui a accepté que nous puissions utiliser plusieurs de ses peintures pour illustrer les paroles du chant.

Cliquer sur la photo pour écouter le chant :


PARTITION :

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Côté paroles…
Dans les couplets, j’ai voulu évoquer ces expériences personnelles de rencontre avec le Christ, telles qu’on les retrouve dans les Évangiles.
J’ai veillé à un équilibre hommes/femmes pour souligner notre égale importance et pour que tout le monde s’y retrouve.
Par référence à ce qui se vit dans les groupes de partage, chaque couplet prend la forme d’un témoignage, inspiré de différents personnages de l’Évangile.
Chacun d’eux – on reconnaîtra peut-être Zachée, la femme aux pertes de sang, la Samaritaine – livre la ‘perle’ de sa rencontre avec le Christ, ce moment où tout a basculé, passant de la mort à la vie.

Et nous aussi, à Devenir Un En Christ, nous nous ajoutons à cette liste innombrable de ceux et celles qui, d’une manière ou d’une autre, ont été touchés par le Christ, transformés, restaurés dans notre dignité, rendus à nous-mêmes…
Un répons nous conduit alors à un émerveillement qui nous recentre sur Dieu et nous pousse à la louange : « qui es-tu, Seigneur, pour faire de moi ton bien-aimé, ta bien-aimée ? » On y trouvera, pour ceux qui connaissent, un écho à cette magnifique hymne chantée pendant les Laudes: « Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ? »
Enfin, le refrain nous invite à prendre conscience qu’ensemble, nous formons ce peuple de Dieu, peuple de rachetés, peuple de bien-aimés, en marche dans ce mouvement d’unité que le Christ nous propose. Ce mouvement est profondément ecclésial, mais commence d’abord en nous-mêmes : on ne peut faire Église qu’en se rendant là où Dieu habite, c’est-à-dire dans notre cœur. C’est là que nous « devenons Un », que se réparent nos divisions intérieures, que guérit notre histoire, que s’harmonisent nos relations avec les autres… Et c’est là que Dieu conclut son alliance avec nous, pour toujours, et en vue de notre bonheur.
Ce chant est donc UN CHANT DE RÉSURRECTION, à chanter avec l’élan de ceux qui se savent sauvés.
Samuel

Côté musique…
Pour faire écho à ce que vient de présenter Samuel, je livre ici quelques éléments qui expliquent mon interprétation en musique de ce beau texte. Tout d’abord, le tempo souhaité est plutôt allant avec un refrain qui s’annonce dans une tonalité majeure pour dynamiser cette marche que nous vivons tous ensemble dans la joie. La ligne mélodique du refrain commence par un mouvement de rassemblement (qui ramasse les notes au-dessus et en dessous de la note de départ pour y revenir).

Puis vient le mouvement descendant de Dieu qui nous rejoint en notre cœur.

Ce désir d’unité qui nous anime suit une ligne mélodique ascendante avec un accent plus marqué sur le mot « Un » (valeur plus longue de la noire pointée) tout en installant une nouvelle couleur (introduite par le fa#) qui symbolise cette espérance d’entrer dans l’Alliance.

S’ensuit, pour conclure, une dernière exclamation plus ondoyante qui traduit notre bonheur de chanter Dieu.


La tonalité de la première partie de chaque couplet s’obscurcit (en do mineur) lorsque les différents personnages bibliques témoignent de leur condition et de leurs blessures, puis la rencontre avec le Christ s’illustre par un éclaircissement (mib majeur) qui symbolise se passage de la mort à la vie.
Enfin, ce répons « Qui es-tu, Seigneur, pour faire de moi ton.ta bien-aimé.e ? » se termine en suspens (demi-cadence) comme un point d’interrogation avant d’enchaîner sur le refrain.
Ce chant a été harmonisé à quatre voix pour le refrain et le dernier couplet (qui concerne à la fois les hommes et les femmes dans l’évocation des noces de Cana) et, en alternance, à trois voix égales de femmes ou d’hommes pour les autres couplets selon le personnage biblique évoqué. Bien sûr, il est possible de tout chanter à l’unisson, l’idée est de pouvoir disposer d’une géométrie variable qui permette de le chanter dans différentes situations.
Cyril